Pour la première fois, l’autobiographie de Céline Martin, sœur de la petite Thérèse, est publiée. Ce maître ouvrage, agréable à lire, plein d’humour et pétillant de vie, est le complément indispensable à la compréhension de la « petite voie d’enfance spirituelle ». Après un siècle de silence, l’autobiographie de Céline Martin, sœur et novice de la petite Thérèse, est enfin livrée au grand public. Écrite en 1909, à la demande de la prieure du Carmel de Lisieux, ce manuscrit se révèle comme le complément indispensable à la compréhension de la « petite voie » de Thérèse. À tous ceux qui trouvent la doctrine de Thérèse mièvre ou à l’eau de rose, Céline montre que la voie suivie par sa sœur est une route qui, loin d’éteindre nos aspirations humaines, avec ses fibres combatives, artistiques, affectives ou intellectuelles, les épanouit parfaitement. Chez Céline, c’est la dimension humaine de la petite voie qui apparaît. Retrouver la confiance d’un enfant, comme Thérèse l’enseigne, n’est pas une chose simple et évidente. Céline en est l’exemple parfait. Ses résistances et ses difficultés sont le révélateur de nos propres réticences à suivre Thérèse sur le chemin de la sainteté. Première disciple de Thérèse, Céline a reçu d’elle la mission de nous transmettre l’enseignement de sa sœur et de nous le rendre accessible.
Note sur l'auteure :
Céline Martin, « l’intrépide » de la famille selon son père Louis, est née à Alençon le 28 avril 1869. Elle fait ses études à l’Abbaye de Lisieux (1878-1885). Elle connaît en 1887-1888 une grande intimité avec Thérèse, qui se prolonge, en 1888-1894, par une correspondance spirituelle de première valeur. Elle assiste Monsieur Martin pendant sa maladie (1889-1894). Elle entre au carmel de Lisieux le 14 septembre 1894 et prend le nom de Sœur Marie de la Sainte-Face. Elle prend l’habit le 5 février 1895 sous le nom de Sœur Geneviève de Sainte Thérèse. Elle fait profession le 24 février 1886 et prend le nom de Sœur Geneviève de la Sainte-Face. Elle fait son noviciat sous la conduite de Thérèse de l’Enfant-Jésus. Infirmière de celle-ci pendant ses derniers mois, elle joue un rôle important dans la diffusion du message thérésien, par le livre et l’iconographie. Elle publie en 1923, L’esprit de sainte Thérèse, puis en 1952, Conseils et souvenirs plusieurs fois réédité depuis. Elle s’éteint paisiblement le 25 février 1959.