La royauté nous donnerait l’ordre, la paix et le travail au dedans, la force et le respect au dehors, qui sont nos premiers besoins. Un gouvernement qui se rattache à Dieu, et qui représente le vrai droit, agit autour de lui selon les principes auxquels il tient lui-même. Par là il rend à chaque chose sa place et son droit ; il assure à la famille, à la propriété, à la religion, ou à l’individu ce qui leur appartient. L’honneur est plus grand, le sentiment du devoir plus fort, le droit plus respecté. Sous un régime essentiellement juste, la justice règne entre les citoyens comme entre les classes. Au milieu de cette harmonie, les divisions cessent, la fraternité se fait, les misères diminuent, le travail et la prospérité renaissent avec la paix. Que si, même dans un si bel ordre, il reste des causes de corruption ou de malheur (où n’en trouve-t-on pas dans les choses humaines ?) elles sont moindres que dans un gouvernement faux et pernicieux par ses principes.