L’ignoble subversion soixante-huitarde
En octobre 2017, l’entourage d’Emmanuel Macron expliquait que le Président de la République envisage de commémorer les événements de mai 68 comme “ le temps des utopies et des désillusions ”. Finalement, un mois après, il y renonce, confirme l’Elysée.
Cela n’empêchera pas que nous soyons bientôt envahis de rétrospectives, débats, expositions, émissions à la radio et la télévision, numéros spéciaux des journaux et magazines, livres divers et variés consacrés au cinquantenaire de
cette révolte.
Et, dans la majorité des cas, tout sera fait pour manipuler l’opinion publique et présenter cet anniversaire sous ses apparences les plus positives.Déjà, début mars 2018, la Fashion week de Paris a célébré les 50 ans de mai 68 par un défilé de mode enthousiaste.
Ensuite, le 4 mars, Les Echos titre “ Mai 68 : quand les artistes s’engageaient ”. Oui mais de quel engagement s’agit-il ? En mai 68, quantité d’artistes en vogue ont en effet pris la défense de deux monstres : le communisme et la Pédophilie. A l’image d’un Jean-Paul Sartre, ceux qui visitaient l’URSS et en revenaient tout sourire étaient généralement les mêmes qui considéraient qu’il fallait laisser libre cours à toutes les formes de sexualité, y compris la pédophilie.
Cette terrible et ignoble réalité n’empêche pas France info ( le 5 mars 2018 ) de consacrer un sujet avec cet intitulé : « 50 ans après mai 68, les nouveaux combats de l’émancipation et des libertés ».
Devant cette déferlante de propagande mensongère destinée, une fois de plus, à réécrire l’Histoire et omettre
les aspects les plus insupportables de l’héritage soixante-huitard, Civitas a estimé qu’il était nécessaire de fournir un
résumé objectif de ce que fut cette abominable entreprise de subversion.
C’est d’autant plus indispensable que le parti présidentiel La République En Marche, avec un culot sidérant, envisage
de sortir Daniel Cohn-Bendit de sa retraite dorée pour le représenter aux élections européennes de 2019.
Il faut donc que la jeune génération apprenne la véritable nature de mai 68 pour se préserver de ceux qui veulent
la perpétuer
Alain Escada